Plus de guides, nous étions libres et notre choix s'est porté pour dîner sur le restaurant "La Casona",

sans doute pas le moins cher mais l'ambiance avait l'air agréable.

En effet, le pianiste tapait sur son clavier dans l'espoir de se faire entendre de quelques mélomanes

et, dans une autre pièce, des groupes de tradition indigène interprétaient des classiques du folklore,

accompagnés d'instruments plus locaux, comme la charango, une petite guitare dont la caisse est en carapace de tatou.

 

 

 

Impossible de la mettre à l'endroit, il vous faudra tourner la tête, bon exercice !!!

Et nous mangions, tranquillement installés, quand soudain...

... Tout le restaurant s'est vidé : consommateurs, cuisiniers, serveurs, pianiste...

La manifestation du soir passait dans la rue où la population allait l'acclamer.

Défilé bon-enfant, à la différence des grandes villes où les manifestations étaient nettement plus rudes

Le compteur affichait à ce jour, 19 morts.

 

Une fois terminée ce défilé, tout le monde a repris sa place et nous avons pu continuer notre repas.

San Pedro la nuit est assez particulière. D'abord il y fait froid et pourtant la ville est animée,

non seulement par les touristes, mais aussi les locaux, et... Les chiens.

J'ai appris que la plupart des chiens ont un maître, mais ils sont totalement livrés à eux-mêmes,

et se reproduisent comme bon leur semble.

Ainsi nous avons vu un teckel  à tête de berger allemand, ce qui a bien fait rire nos adolescents

(une campagne de stérilisation semble commencer à voir le jour, paraît-il).

Ils forment des groupes et s'approprient des quartiers (sources de bagarres)

et surtout des restaurants, attendant qu'on leur distribue les restes.

On peut supposer que les maîtres ne les nourrissent guère !

 

 

 Le chien de la Casona (il n'appartient pas à la Casona), peut rester une heure entière,

assis à l'entrée, immobile, attendant sa pitance.

 

 Le dernier soir, nous sommes allés sur les recommandations du guide dans un restaurant un peu à l'écart du centre,

où, puisque c'était le 26octobre, nous avons pu souhaiter mon anniversaire en toute tranquillité :

l'établissement avait été privatisé et notre guide avait commandé un superbe gâteau

J'ai l'impression de ne pas avoir été la seule à souffler !

 

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