Le bus-carril
07 oct. 201514 et 15 septembre (1ère partie)
Encore une fois se lever de bonne heure pour être avant 8 heures à la station du bus-carril. C’est un engin qui n’existe qu’ici. Sur des boggies de chemin de fer adaptés à une voie métrique on a monté un châssis de petit bus Volkswagen et son moteur diésel. La voie va de Sucre à Potosi (4 000 m) en s’éloignant de la route asphaltée et en desservant des communautés indiennes qui seraient sans cela coupées du monde. Comme c’est un lendemain de fête le bus-carril est plein à craquer ; il y a 50 passagers pour 24 places ; il se videra peu à peu. Clientèle presque exclusivement locale : vieilles aveugles, femmes chargées de baluchons et d’enfants toujours aussi sages, vieux édentés, deux autres touristes dont une péruvienne.
Quelques petites réflexions certainement sur notre présence inédite alors qu'il existe un vrai bus qui fait le transport par route en deux heures de moins.
Ils se parlent alors entre eux dans leur langue... Bien loin de l'espagnol.
Désolé pour le flou, mais là aussi, ça bouge! Il sera impassible pendant toute la durée du voyage.
Cette femme vient de descendre du bus et continue son chemin vers son hameau, lourdement chargée des choses de la ville.