14 et 15 septembre (2ème partie)

 

Le tracé de la voie est renversant. Les courbes et contre-courbes se succèdent. On descend d’abord jusqu’à la vallée du Pilcomayo, une rivière presque à sec en cette saison qui descend vers l’Argentine, qu’elle séparera du Paraguay avant de se jeter dans le rio du même nom, un cours de plus de 1 000 kms, puis on la traverse sur un long pont métallique et on remonte cette vallée, on s’élève vivement par une série de lacets impressionnants, on frôle des ravins, on se fait poursuivre par des chiens (la vitesse est de l’ordre de 30 km/h), on klaxonne à mort pour disperser vaches et ânes qui trainent sur la voie, on s’arrête à la demande pour faire pipi, déposer un sac plein de légumes que des gamins viennent chercher, on sinue au milieu des aloès, de grands cactus arborescents et des tamarrugales (faux-poivriers) ou s’abritent des volées de perruches, on profite de quelques stations à l’ombre d’un bosquet d’eucalyptus pour se reposer du soleil brûlant des Andes, et on termine sur l’altiplano, entre 3 900 et 4 100 m, en gare de Potosi, après 6 heures  de cahots exaltants. Il fait 18° et on profite de l’instant car la nuit il gèlera. Instantanément le souffle est court et un léger mal de tête s’installe.

 Photos encore une fois prises en roulant et au travers des vitres.

 

Chemin de croix dans la montagne.

 

 

 

 

 

 

 

D'autres photos demain...

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