Le 23 octobre : Buenos Aires la nuit.
21 nov. 2019Nous n'avions guère qu'une soirée pour tenter de découvrir cette ville qui, à elle seule mériterait plusieurs jours,
voire plusieurs semaines car c'est sans conteste avec New York la ville la plus intéressante du continent américain
(que les amoureux de Rio de Janeiro me pardonnent...)
C'est donc de nuit que nous avons parcouru les rues du microcentre.
Il était hors de question d'emporter un appareil-photo, seul le smartphone était possible,
Car le touriste est immédiatement repéré (toujours la tête en l'air) et les pickpockets rodent.
Lider fils avait d'ailleurs repéré une femme qui le suivait de trop près, presque collée à son côté
et qui a brusquement changé d'itinéraire quand elle s'est vue démasquée
(enfin bon, c'est ce qu'on imagine mais c'est malheureusement très crédible)
C'est une ville qui vit 24h/24, parfois même 25h/24 comme l'affirment certaines enseignes.
La nuit, c'est beau, les monuments sont bien éclairés et on ne voit pas la misère qui rôde dans toutes ces énormes villes d'Amérique.
Les plus jeunes enfants étaient fatigués et nous avions faim. La mauvaise humeur n'était pas loin et il nous fallut écourter la visite.
Juste quelques courses pour acheter à manger pour le lendemain matin,
car l'hôtel ne servait le petit déjeuner qu'à partir de 7 h, voire plus tard,
et il fallait rallier l'aéroport international qui est à 25 kms et parfois à presque une heure de route selon les embouteillages.
L'avantage de cet hôtel, par ailleurs excellent modèle des années soixante, était sa situation à proximité de l'Avenida de Mayo
(vous aurez remarqué que ce pays adore les avenues, rues et place "à date")
qui, partant de l'Avenida de Julio, mène à la plaza de Mayo, centre de Buenos Aires
(palais présidentiel, Cabildo ou ce qu'il en reste, etc...)
Plaza de Mayo. Au fond, illuminé, ce qui reste du Cabildo, monument civil du 18ème siècle.
On a détruit le reste pour percer l'avenue de gauche (Av presidente Julio Roca)
et celle d'en face (Av de Mayo, l'artère "élégante" du microcentre de Buenos Aires).
Sur la Place de Mai tournaient autrefois les "folles de la Place de Mai",
mères ou épouses qui voulaient des nouvelles de leurs fils ou maris tués par la dictature entre 1976 et 1982.
La "piramide de Mayo" date du 25 mars 1810, révolution qui mit fin au monopole espagnol sur le commerce extérieur
"La casa Rosada", palais présidentiel, beaucoup plus rose le jour.
Au croisement des deux avenues, ce bel immeuble qui rappellera quelque chose aux amoureux de New York. Mais en plus petit.
Sur l'Avenida del 9 de Julio, une enseigne bien connue ouverte 24 Hs/24,
excellent pour acheter des coquillettes !
Et parfois même 25 Hs ! qui dit mieux ?
Et après toute cette promenade, repas du soir au restaurant italien "Sorrento" sur Corrientes,
où notre arrivée vers 21 h 15 fut visiblement considérée comme très prématurée.
Une heure d'avance pour le moins.
Les trois plus jeunes étaient si fatigués qu'ils s'endormirent sur la table...
Ce fut économique au moins !
A demain, camarades !