Nous nous sommes levés très tôt le matin, les enfants avaient encore les yeux bien fatigués mais l'aventure continuait.

Il y a une bonne demi-heure de route (en fait 25 Kms) pour arriver à l'aéroport d'Ezeiza

et les formalités prennent toujours tant de temps que nous ne pouvions pas faire la grasse matinée.

Petit déjeuner improvisé ! Chacun pour soi !

 

Un aéroport étonnamment calme, comme sera calme et presque vide l'avion de LATAM pour Santiago.

Les images de révolution venues du Chili (incendies, barricades, émeutes)

et le souvenir de l'immense pagaille déclenché par l'état de siège et le couvre-feu décidé à peine une semaine auparavant

ont incité les voyageurs à annuler leurs réservations. Nous, nous n'avons pas le choix.

Pour se rendre à San Pedro de Atacama au nord du Chili, nous devons aller forcément via les airs à Santiago

et y prendre au autre avion pour Calama où nous serons attendus par un minivan pour parcourir les 93 Kms nous séparant de San Pedro.

 

L'avion décolle d'Ezeiza vers 10 heures.

Encore une fois nous pouvons admirer d'en haut cette immense ville que nous n'avons finalement fait qu'effleurer.

Une bonne heure et demie plus tard on aborde la cordillère des Andes.

A cet endroit elle n'est large que de 150 Kms environ mais les sommets y sont très élevés

et l'avion doit pourtant commencer sa descente vers Santiago.

Rapidement il passe de 10 000 m à 8 000 m, 7 000 m et toujours plus bas.

Les cimes ne sont qu'à 1 000 m en dessous, les courants aériens des Andes sont imprévisibles

et on doit obligatoirement attacher sa ceinture, y compris le personnel de cabine.

 

L'Aconcagua (7 000 m) que l'on contourne par le sud, avant de s'en rapprocher, toujours en descente...

 

 ... Et d'obliquer à gauche toute, par-dessus les contreforts chiliens de la cordillère...

 ... Pour tangenter la vallée irriguée du rio Aconcagua (il descend vers la côte au nord de Valparaiso, on aperçoit le Pacifique au loin)...

... Et après d'autres virages sur l'aile pour prendre cap au sud...

 

... On se pose à Pudahel dans la plaine au nord de Santiago.

C'est le rituel, il n'y a pas d'autre itinéraire pour atterrir à Santiago quand on vient d'Argentine ou du Brésil, ou de Paris,

au moins à partir du moment où on s'approche du repère Aconcagua.

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