En cette saison, du moins en cette journée nuageuse et mal remise de l'orage de la veille, pas de moustiques.

Il faisait même frais par moment et on ne savait si on devait mettre ou enlever la veste.

Par chance, il ne pleuvait pas, ou si peu, alors que les averses sont monnaie courante dans ce climat tropical humide.

 

Le parc national d'Iguazu qui couvre la superficie du département des Yvelines,

est à peu près tout ce qui reste de la forêt tropicale atlantique,

un peu partout ailleurs morcelée ou détruite par la mise en culture (soja, maté, élevage extensif)

                                                         C'est le dernier refuge du grand jaguar et du puma dans la région.

On était prévenu, il ne faut pas arriver trop tard, commencer par le sentier inférieur, puis le supérieur

avant d'arriver enfin aux grandes chutes.

La forêt est dense mais évidemment de beaux sentiers sont aménagés pour le tourisme, ainsi que l'infrastructure.

En cette période de l'année, pas encore de grandes foules, tant mieux pour nous.

Le premier animal que l'on voit d'emblée est le toucan, c'est l'emblème de la région, il vole d'arbre en arbre, volontiers en groupe

Photo lider fils

 L'autre animal omniprésent est le coati, sorte de raton laveur.

Vivant souvent en groupes chapardeurs, ils sont charmants, parfois un peu collants

et il ne faut surtout pas les toucher et encore moins leur donner à manger.

Leurs morsures peuvent être sévères.

Ils sont partout, dans les chemins où ils suivent les touristes, sur les poubelles dont ils savent ouvrir les couvercles, dans les arbres...

 

 

On ne savait pas vraiment vers quoi diriger l'objectif, entre les lianes aux allures de cordes enroulées,

les oiseaux juchés sur les branches et qu'il fallait photographier en vitesse, sans vraiment connaître leurs noms. 

Le vautour de l'Iguazu, de son nom local "Jote cabeza negra". 

 

Des chouettes

Photo Lider fils

 Un geai au nom savant de "Cyanocorax chrysops". Nom local: "urraca comun", il est en effet très courant.

Cet autre oiseau plonge sous l'eau pour pêcher et y reste fort longtemps. 

 

Et celui-ci qui couve à deux pas de nous. 

 Sans compter les tortues d'eau qui se chauffent sur le rocher

 Et des fourmis géantes

Et bien entendu, des singes malicieux qui, rapides, jouent aux acrobates 

Mais où sont les caïmans ?

On nous avait promis qu'on en verrait !

Eh bien non, pas cette fois-ci, pas assez de soleil pour qu'ils se chauffent sur les rochers.

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