Me voilà repartie vers Saint Jacques de Compostelle.

Cette année, je repars de Ponferrada, là où je m'étais arrêtée l'an dernier.

Il faut rallier ce bourg et c'est loin d'être simple.

Après avoir cherché bien longtemps sur internet, avoir tout pesé entre la fatigue, le coût et la vitesse,

j'avais opté pour aller en TGV de Lyon à Barcelone,

puis le lendemain prendre un train petite vitesse et qui s'arrête partout jusqu'à Ponferrada.

 

Cette fois, je parlerai en disant NOUS, pourquoi NOUS ?

Parce que cette année nous étions deux : mon petit-fils Secundus de 14 ans qui avait tenu à m'accompagner.

Secundus, c'est ELIAS, le bien-nommé.

Malgré mes mises en garde sur la longueur de la marche, la difficulté du sac à porter,

l'ennui aussi lié à de grands moments d'inactivité, les levers tôt et les nuits trop courtes,

les repas peu soignés etc... Il avait tenu à venir

Saint Jacques de Compostelle avait en lui une résonance toute particulière, il voulait connaître.

Je perdais sans doute une intimité à laquelle je tenais beaucoup mais le plaisir du gamin était un bon compromis.

 

Le TGV fut très cosmopolite :

à notre droite, des nordiques qui bouffaient tout le temps,

devant, deux messieurs anglais qui gentiment nous ont monté nos sacs en haut.

Derrière, un bébé braillard qui finit par s'endormir et qu'on n'entendit plus jusqu'à l'arrivée.

En diagonale, deux femmes arabes très bavardes qui ne s'arrêtèrent que lorsque le téléphone de l'une d'entre elles sonna.

Une musique qui donnait envie de danser la danse du ventre.

La recherche dans le grand sac prit du temps et j'avais déjà récité 10 sourates quand enfin elle le trouva.

 

Arrivés à Barcelone, ce fut le premier contact avec la vie espagnole et les dîners très tardifs.

A 21h30, nous décidâmes d'aller dîner sur la terrasse. Les locaux n'en étaient qu'aux tapas

et apéro, tout ceci dans une ambiance de volière,

alors que nous qui devions nous lever tôt réclamions notre repas.

Une salade mixte : ce fut la première mais ce ne serait pas la dernière.

Avant de nous coucher, nous avons admiré la colline de Montjuic illuminée.

A droite la flamme olympique de 1992.

 

Comment arriver à Ponferrada en Espagne

 

Le lendemain, ce fut le train vers notre départ, 9 h à passer !

Le voyage fut fatigant, beaucoup de bruit, le logo d'interdiction de téléphoner dans les voitures n'existe pas.

J'avais dans l'idée d'aller porter nos sacs dans le gîte puis de faire découvrir Ponferrada à Elias

et surtout le château-fort si impressionnant.

Mais le sort en avait décidé autrement.

Par une curieuse coïncidence, il y avait deux rues portant le même nom.

L'une à Ponferrada où nous nous sommes rendus. Chou blanc !

La propriétaire habituée à cette méprise nous a envoyés 5 kilomètres plus loin,

à Columbrianos où, en effet se trouvait notre chambre.

7.000 pas plus loin environ !

Il était un peu tard quand nous sommes arrivés, la bonne humeur n'était pas au rendez-vous.

La température de 38° ne nous a pas aidés à relativiser.

Nous nous sommes quand même endormis sous un beau ciel rosé.

 

Chapelle Saint Blas et son nid de cigogne.

 

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