Je serais bien allée à pieds jusqu'à la mer, beaucoup le font, après la foule des 100 kilomètres, on y retrouve la tranquillité du chemin.

Mais ce n'était pas possible. 100 kilomètres de plus pour Elias, c'eut été trop.

Nous nous sommes donc contentés de prendre le bus, qui pour un prix très modique nous a conduit à Finisterre (Fisterra en galicien).

Il est de tradition, paraît-il d'aller jusqu'au Faro et d'y brûler ses chaussures.

Nous n'y sommes pas allés, nous n'avions que peu de temps entre le bus de l'aller et celui du retour avec le déjeuner entre les deux.

La pluie menaçait, mais nous n'eûmes que quelques gouttes, elle était prévue pour le lendemain.

Nous nous sommes donc promenés, en respirant l'air du large. La mer était basse découvrant un sable bien blanc.

Elias était persuadé qu'on pouvait rejoindre la grande plage au loin en passant par les rochers.

Bernique, il nous a fallu faire demi-tour et passer par la route pour y parvenir.

Une fois sur la plage, le nez par terre, nous cherchions de beaux coquillages, il y en avait des roses, des bleus, des gris et de toutes sortes.

Nous n'étions pas seuls à faire celà. Que cherchions-nous tous, alors ?

Il nous fallait rentrer pour trouver un restaurant et nous étions sur le sable sec.

Elias avait repéré un tout petit coquillage bleu-gris à moitié enfoncé dans le sable.

Il l'en extirpa et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que c'était une toute petite coquille Saint-Jacques.

Elias venait de renouer avec la tradition qui voulaient que le jacquet revienne avec une coquille de Santiago

(je vous rappelle qu'il existe la rua dos concheiros où au moyen-âge les femmes vendaient les coquilles)

Moi je n'en ai pas trouvé, pas de chance !

 

 

 

 

 

 

 

 

La grande plage au fond

Notre dernier horreo

 

 

Beaucoup ont demandé ce qu'Elias en avait pensé.

ça serait bien qu'il le dise lui même en commentaire mais je crois qu'il a beaucoup aimé et désire prendre tout le chemin dans quelques années.

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