Le 6 août 2019, le retour
28 août 2019C'est en avion que j'avais prévu de revenir.
De l'allure d'escargot, nous passions à l'allure super-sonique.
Quelle transition brutale !
Nous nous sommes une fois de plus levés très tôt pour prendre le bus de 6 heures à Saint Jacques.
qui nous a emmenés en 45 minutes à l'aéroport après de multiples arrêts.
A cause des bâtons, j'avais été obligée de mettre un bagage en soute !
Le vol fut sans problème et environ deux heures plus tard, nous arrivions à Genève.
Le Rhône et son canal et en haut, à droite, le lac du Bourget.
Le lac Léman
Il semblerait que la conclusion s'impose, et pourtant rien n'est fini !
Je n'ai pas tout à fait terminé ce pèlerinage :
les anciens pèlerins partaient de chez eux et moi je suis partie du Puy en Velay.
Il me restera donc un trajet à faire, c'est celui de chez moi jusqu'au Puy.
(j'arrive Françoise)
Alors la conclusion, ce sera pour dans un an !!!
Et pourtant je voudrais saluer ce monsieur, un exemple pour tous ceux qui disent : "je ne peux pas".
Il avançait à tous petits pas avec deux cannes.
Quel était son handicap ? Je ne sais pas.
Il présentait des mouvements spastiques de la marche.
Il ne portait pas de sac et avait sûrement une assistance mais cheminait seul. Il était parti de Roncevaux.
Je n'ai pas eu l'occasion de lui parler mais je le regrette.
Quel défi et quel courage !
Finalement, que le corps de Saint Jacques soit arrivé ou non en Galice après avoir traversé la Méditerranée et le détroit de Gibraltar,
est-ce que cela a une importance ?
Qu'y a-til dans la chasse de la cathédrale ? je m'en fiche !
Certes, on peut ou ne pas y croire, ce qui importe c'est ce que l'on a dans le cœur, ce que l'on emporte au fond de soi-même.
Au cours de cette marche sur ce chemin mythique on se déleste pour essayer de ne garder que l'indispensable.
Il n'y a rien de commun avec un chemin de randonnée classique et çà, ça ne s'explique pas.