Compostelle, 11 août, de Bohoteguia à Ostabat : 23,7 Km 1ère partie
24 août 2016Un grand moment que ce tronçon, finis ou presque les maïs, bienvenues aux maisons basques rouges et blanches ainsi qu’aux villages tous très beaux, aux paysages vallonnés, aux vaches, blondes d’Aquitaine, au parler incompréhensible de ces gens fiers de leurs traditions. Marcher, même s’il fait chaud, même si parfois ça grimpe bien est un plaisir et le soir, arrivée au gîte, un accueil chaleureux et des chants basques de ce couple qui sait recevoir.
Enfin quelques chemins creux où on entend le pépiement des oiseaux du matin.
Le chemin passe de ferme en ferme jusqu’au village d’Olhaïby
Voici une petite maison, type basque, qui n’a rien d’ancien mais les roses sont un ravissement.
Eglise de Larribar-Sorhapuru
Je traverse la Bidouze pour remonter par un sentier fait de marches naturelles en pierre. On arrive alors à la stèle de Gibraltar, lieu symbolique de la rencontre des trois voies qui mènent à Compostèle : le chemin de Tours, celui de Vézelay et celui du Puy en Velay
On amorce alors des traversées de voies de transhumance utilisées depuis les temps romains même plus anciens paraît-il pour arriver à la chapelle de Soyarza sous un bouquet d’arbres. La montée est rude mais le paysage à 360 degrés à la ronde vaut l’effort fourni (il y avait une autre possibilité plus courte mais qui ne permettait pas de voir cette chapelle et la petite église d’Harambeltz dont je parlerai plus loin). Tant pis pour les paresseux ! Le seul dommage est que le temps brumeux ne permettait pas de voir les hauts sommets pyrénéens.
Là-haut, il fait frisquet, rien pour couper le vent et il faut remettre le pull ou rester en plein soleil pour déjeuner.