C'est un très vieux chemin de communication qui date primitivement de l'âge de bronze,

pour la transhumance du bétail.

Il part de Séville vers le nord en empruntant ensuite le Camino Sanabrés qui longe en partie la frontière nord du Portugal.

On peut aussi rejoindre Astorga et continuer par le Camino Francés jusqu'à Santiago de Compostela.

Tous les chemins de Saint Jacques se rejoignent un peu avant.

Les romains l'utilisèrent par la suite pour la circulation des divisions romaines et des marchandises.

De nombreux vestiges témoignent de cette période comme "Italica" par exemple entre Séville et Guillena,

avec son amphithéâtre, ses thermes et ses temples.

Cette voie du sud vers le nord a favorisé l'invasion des arabes.

Elle fut aussi l'axe de reconquête de l'Extremadure et de l'Andalousie par les chrétiens.

Cette voie a aussi servi au transit de l'or (alors que son nom évoque plutôt l'argent),

entre les mines du nord et le sud de l'Espagne.

Tout le monde est loin d'être d'accord sur l'origine du nom,

qui pourrait être une évolution du nom arabe : al balat (chemin pavé).

Par déformation il serait devenu Plata.

Laissons ces suppositions où elles sont, c'est à dire dans les livres.

Ce chemin fut aussi emprunté de tous temps par les pèlerins de Saint Jacques.

C'est donc ce que je me promettais de faire en communion avec tous ces hommes ou femmes

qui avaient marqué ce chemin de leurs pas et souvent de leurs vies.

 

Ci-après un graphique avec les dénivelés.

La flèche indique le bourg que je devais rejoindre...

 

 

Demain, au prochain billet, nous démarrerons l'itinéraire...

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