San Juan del Rosario
12 oct. 2015Texte: Edmine
Photos: Marton
18 septembre (3ème partie)
Départ l’après-midi vers le plein sud. Retraversée du salar pendant environ deux heures. La salar est vraiment une mer, où les véhicules, assez rares finalement, naviguent comme des bateaux. Il faut visuellement prendre ses repères, identifier les amers, rochers, cairns, pneus, tas de terre qui signalent les jetées de sable et de sel durcis qui permettent d’aborder la terre ferme, car sur ses rives le salar est dangereux : la couche de sel n’y fait que quelques centimètres.
Eloy trouve ainsi la piste qui mène, parfois difficilement, à San Juan del Rosario. Village adonné à la culture de la quinua dans des sols gris et sablonneux. Quelques tracteurs, c’est la première fois qu’on en voit depuis Santa Cruz. Près du village on visite un extraordinaire cimetière précolombien, et même préinca plein de momies que la sécheresse et le froid ont conservé depuis un millier d’années.
Nuit sans problème dans un hôtel charmant (radiateur électrique qu'on a mis à notre disposition avec cependant la consigne de ne pas trop l'utiliser!) nommé « Magia de San Juan ». Tous les hôtels boliviens quelle que soit leur catégorie partagent certaines caractéristiques agaçantes auxquelles on s’habitue, à force : éclairage parcimonieux, douche (pas de baignoire) sans douche à main, mais avec option électrocution dans la version Lorenzetti, lits très hauts (pas question de s’asseoir dessus pour lacer ses chaussures, sauf si on est géant), télévision plutôt antique (mais dans le Lipez où nous entrons il n’y a pas de télévision, pas de radio, pas de wi-fi). On se couche comme les poules et on dort trop peu à cause de l’altitude.
Toujours ces mirages
Une vigogne et une voiture en panne!!!
Tombe des petits enfants
Ces tombes ne sont ouverte que depuis une dizaine d'années et le site non gardé a malheureusement été soumis au pillage, tous les bijoux ont disparu.