Texte: Edmine

Photos: Marton

 

19 septembre (1ère partie)

 Départ vers 9 heures. Un enfant emmitouflé passe dans la rue de San Juan avec une petite pelle. Il ne va pas à l’école, mais aux champs pour semer la quinua. On roule en cahotant parfois sur une piste assez malaisée, dans un désert minéral de plus en plus accusé. Couleurs mauves et ocres, parfois vert soufre. Un horizon de volcans se dévoile. Il y en a tous les 5 kilomètres et dans toutes les directions, aucun ou presque n’est actif.  Plusieurs sont enneigés. On effleure un instant la frontière chilienne signalée par le volcan Ollague (5 863 m) où s’attardent des fumerolles. Puis on chemine péniblement, toujours à l’altitude de 4 000 m au travers d’un chaos indéchiffrable de coulées de laves et de dunes de sable gris,  vers une série de petits bassins où se nichent des lacs étranges. Vision surprenante d’un renard andin peu farouche.

 

Volcan Ollague

 

Volcan Chiguana

 

Volcan Cañapa

 

On dit que tous les chemins mènent à Rome

Et soudain...

 

 

La piste

 

 

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