Le 14 octobre 2018 : il paraît qu'il devait pleuvoir
17 oct. 2018C'était le jour de notre retour, on avait annoncé la pluie, mais c'est un beau soleil qui nous a accompagnés une bonne partie de la journée
mais… Quel vent !
Rentrer, oui, mais pas directement. Nous aimons prendre le chemin des écoliers
et c'est ainsi que nous avons décidé de quelques visites, à commencer par le château de la Rochelambert.
C'est un château qui date du 11ème siècle, adossé à une falaise de basalte.
Il se situe sur la commune de Saint Paulien en Haute-Loire sur la vallée de la Borne.
Une des premières fonctions était de contrôler le chemin vers Saint Jacques de Compostelle.
Au milieu du 16 ème siècle, le château fut partiellement détruit suite à une attaque des huguenots.
Au début du 17ème siècle, Hélène de Lestrange, femme de François, marquis de la Rochelambert fit reconstruire le château.
Il a appartenu à cette famille jusqu'en 1922.
Le dernier marquis a l'a vendu à un marchand de biens et tout le mobilier, vaisselle et autres furent dispersés.
Le château a été racheté en 1939 par un antiquaire qui a contribué à le remeubler avec des pièces anciennes.
Notre malheur fut d'être là, devant la grille, le matin, alors, pas de visite possible !
Georges Sand de passage dans la région en 1859 rend visite au château et est séduite.
Elle y situe son roman "Jean de la Roche" qu'elle écrit le mois suivant.
Ce lieu servit aussi pour le tournage du feuilleton télévisé "la belle et son fantôme" en 1962
Un peu dépités, nous nous dirigeons vers Saint Paulien
dont l'église dédiée à Saint Georges du Puy est classée au titre des monuments historiques depuis 1840.
Elle date primitivement du 11ème, modifiée au 16ème.
Elle possède une belle polychromie avec ses blocs de couleur blanche, grise, noire, beige, brune, rose et mauve.
La messe venait de se terminer et les fidèles rassemblés sur le parvis prenaient l'apéritif, fêtant sûrement quelque évènement.
Et pourtant, la vieille chaisière de 87 ans avait fermé l'édifice, à double tour !!!
Elle était partie déjeuner avec une copine à l'Ehpad voisin.
C'était la goutte d'eau, je me suis vraiment mise en colère, dénonçant le fait qu'une église est faite pour tous et doit rester ouverte,
surtout celle-ci. Et qu'on ne me parle pas de vols éventuels, je n'en ai rien à foutre.
A la mairie d'organiser les visites ou d'assurer une permanence les week-ends.
Quelques fidèles étaient de mon avis, piètre réconfort… L'église resterait fermée !
Il était midi et comble de chance, le restaurant d'en face était archi plein !
Je me souviendrai de Saint Paulien !!!
(j'ai écrit à la mairie mais je suis à peu près sûre que je n'aurai aucune nouvelle)
Exit Saint Paulien !
Après un déjeuner pris au Puy en Velay, nous nous sommes rendus, non loin au bord de la Loire, au château de Lavoute Polignac.
Miracle, il était ouvert, il suffisait de téléphoner et d'attendre que la guide arrive.
Un quart d'heure plus tard nous avons pénétré dans les jardins dont les buis ont malheureusement aussi souffert de la pyrale.
C'est le tout premier château de la Loire ! niché au creux d'un méandre, perché sur un rocher.
Il a subi énormément de transformations au cours du temps.
L'ancêtre, bisaïeule (?) du duc actuel était une grande amie de Marie-Antoinette.
La famille de Polignac est parente avec la famille princière de Monaco.
Je ne vous conterai pas l'histoire, ni les tapisseries d'Aubusson, ni les tableaux de maîtres, ni les portraits familiaux ou des familles royales,
je vous laisse les découvrir sur le site même ici (site un peu succinte mais facile).
Au mois d'août, il y a un concert de piano réputé. je rêve d'y aller mais les places sont très difficiles à obtenir, paraît-il.
pas de photos à l'intérieur, dommage.
Vue depuis une fenêtre du château
Sur les conseils de la guide, nous sommes passés sur l'autre rive par une petite route où se croiser relève de l'exploit.
Ici un ancien moulin qui maintenant fabrique de l'électricité mais depuis la mise aux normes exigée par l'Europe,
il paraît que plus rien ne fonctionne comme il faut.
Le soir arrive, nous sommes presque rentrés à la maison.