Après la cathédrale, c'est la grande place centrale qui attire : la Plaza Mayor et sa forme trapézoïde. C'est le centre de la vie sociale. Beaucoup de bars pour la sociabilité. Lors de mon passage, il faisait pluvieux et froid mais dès le premier rayon de soleil les terrasses étaient pleines. Cette place a été construite entre 1729 et 1756 pour récompenser la ville de sa fidélité pendant la guerre de succession d'Espagne. Conçue par l'architecte Alberto Churriguera. Elle est de style baroque et son pourtour est dotée de médaillons représentant des personnages célèbres. Des galeries entourent le cœur de la place qui est aussi belle de jour comme de nuit.

A mon arrivée sur la place, sac au dos, je fus appelée par quelqu'un. C'était ce cher Paul, cet irlandais fort sympathique rencontré plus tôt. Son ami Fergus était parti le matin même et Paul repartirait le lendemain. Il a tenu à m'offrir le café. J'étais contente de le voir : quand on arrive dans une grande ville après avoir marché des kilomètres, n'avoir rencontré que des pèlerins, dormi dans des villages trop calmes parfois, on se sent presque oppressé par cette foule grouillante d'une ville inconnue. Pour moi c'était rassurant ! Je me sentais moins seule.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Dominicains se sont installés à Salamanque en 1255 ou 1256. Un premier couvent a été construit sur le site actuel de l'église de San Esteban avant d'être détruit pour laisser place à l'édifice actuel, dont la construction a commencé en 1524 à l'initiative du cardinal Juan Alvarez de Toledo. Elle se termine en 1610.

Le couvent a été un centre important durant la contre réforme, il vit notamment la création de l'université de Salamanque, dirigée par Fransisco de Vitoria et comptant parmi ses rangs Thérèse d'Avila et Ignace de Loyola.

En 1880, lors des expulsions des communautés de religieux en France, le couvent de San Esteban a accueilli les frères du couvent de Saint Maximin.

La façade de l'église est de style plateresque. Sur le deuxième niveau on voit la lapidation de Saint Etienne (A. Ceroni, 1610). Au troisième étage un calvaire (Ceroni)

 

 

 

 

 

 

 

Ici quelques "pasos" qui sortent à la semaine sainte. J'en reparlerai car ce fut un temps fort de ma présence à Salamanque.

 

L'escalier de Soto

 

 

Le cloître des rois est l'oeuvre de l'architecte dominicain Martin de Santiago. Il a été fini en 1544

 

Cigogne en vol qui rejoint son nid.

Une petite porte menait à un confessionnal où j'ai pu voir et entendre (presque de visu, Ô miracle) la confession de Sainte Thérèse d'Avila (je vous en épargne le film).

 

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