Pour une fois j’étais seule et j’avais décidé de partir à cheval en haut, faire le tour de la Praille, soit un dénivelé d’environ 250 mètres.

Une balade de plus de deux heures trente.

Il faisait chaud et nous étions au pas.

 

La jument était calme et là-haut des gens s’entraînaient à la course à pieds, ils faisaient trois ou quatre fois le tour de ce massif forestier qui, l’hiver se fait à skis de fond.

 

Un peu de trot, quelques foulées de galop, tout ça dans le calme, que c’est agréable…

 

De grands prés encore trop mouillés cependant pour galoper dedans et un retour sur cette petite route souvent ombragée.

 

Le Mont Blanc au loin…

 

 

Au zoom

 

 

 Mais voilà, le soir, en rentrant, Shiloh, ramenée au pré a une drôle d’attitude : elle se roule, ce qui est normal car elle a transpiré et puis se couche de tout son long et bizarrement ne se relève pas puis finit par se lever et se met à boiter pour se recoucher quelques mètres plus loin. Coup de chaud ?, coliques ? On opte pour un coup de chaud et on la douche pour faire tomber une température assez élevée. Mais de retour au pré, elle se recouche ! Il faut appeler le vétérinaire de garde, c’est le jeudi de l’Ascension et il commence à se faire tard quand, enfin il arrive… Piroplasmose, voilà le diagnostic final. Cette maladie est transmise par les tiques et cette année, ils sont légions partout dans l’herbe des prés. L’évolution est rapide et si on n’agit pas en urgence, c’est la mort assurée car l’ictère atteint le foie et les reins. Intramusculaire, intraveineuse. Le pronostic du vétérinaire est réservé et évidemment, je passe une mauvaise nuit. Mais finalement, le lendemain, mon vétérinaire habituel repasse et après perfusion de produits divers, Shiloh retrouve sa joie de vivre, même si elle reste encore fatiguée et dort souvent. Reste à espérer qu’il n’y aura pas de séquelles… Et, j’attends les notes des vétérinaires !!!

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