Santa-Cruz, place centrale
03 oct. 2015Texte: Edmine,
Photos: Marton
7 et 8 septembre (1ère partie)
Vers 6 heures du matin, dans la nuit fraiche, et après avoir enduré environ 60 000 secousses, arrivée à la gare de Santa Cruz au prix d’une progression ponctuée de coups de sirène dans une agglomération qui semble interminable. Santa Cruz s’approche des deux millions d’habitants. C’est la plus grande ville de Bolivie, et la plus prospère grâce au gaz et au pétrole. Attente du guide chargé du transfert qui arrivera avec une heure et demie de retard. Il fait alors grand jour, la ville est brouillonne mais chaleureuse. Le commerce est à base d’innombrables petites boutiques où on vend de tout dans le plus grand désordre. Toutes les banques sont gardées par des vigiles armés d’un fusil mitrailleur. Le nombre de « clinicas dentales » est affolant. Mais le nombre d’édentés l’est tout autant. Peu de porteurs de lunettes et peu de fumeurs, tout cela est trop cher. Les masures écroulées et les bureaux ultra modernes se côtoient sans ordre défini. Les motos transportant un conducteur casqué mais aussi une femme non casquée portant son enfant dans les bras ne sont pas rares. Le thermomètre monte rapidement vers les 35 degrés, chaleur humide. Le plan est celui de toutes les villes du continent ou presque : quadrillage régulier délimitant des « cuadras » dont une cuadra centrale évidée pour devenir la place où convergent toutes les activités. Sur cette place centrale se trouvent invariablement la cathédrale, la mairie et le gouvernement de la région.
Aucun édifice n’est chauffé puisqu’il ne fait jamais froid, sauf en cas de coup de vent du sud (surazo) et alors : glagla.
Système de douche dangereux: elle ne chauffait pas, j'ai touché et me suis pris un coup de jus (encore un coup de cloclo!)
Deux mennonites (dont on a parlé précédemment) dans une rue.
Cathédrale sur la place centrale
Gouvernement de la région
Vue sur la place depuis la tour de la cathédrale
Une rue "chic"