Texte: Edmine

Photos: Marton

 

10 et 11 septembre (2ème partie)

 Santa Ana, plus petite des quatre bourgades, a sur le coup de midi, juste après la joyeuse sortie de l’école, une qualité de silence inouïe qui fait penser à certains villages du Gévaudan. Le gardien de l’église, don Rocha, nous accompagne pour nous jouer au violon des mélodies de la renaissance. Beaucoup de fausses notes et beaucoup de sincérité chez le vieil homme un peu débraillé qui nous montre le chemin d’un extraordinaire petit orgue du XVIIIème siècle légué par les Jésuites. Ici comme dans les autres villages dispersés au long de centaines de kilomètres de pistes latéritiques a lieu tous les deux ans un festival unique de musique baroque, un festival du bout du monde, où on joue la musique des 5 000 partitions du XVIIIème siècle retrouvées dans les tiroirs des églises.

 

San Raphael

 

 

 

 

Toujours la croix et les quatre palmiers dont vous aurez une explication la prochaine fois.

 

 

Cette église a un chemin de croix ce qui n'est pas le cas de toutes les églises des missions.

 

Eglise de Santa Anna, la plus petite des églises.

Après l'expulsion des jésuites, l'église de Santa Anna fut construite par la population indigène seule, utilisant les matériaux de la zone.

Ceci explique son style baroque indigène et sa grande simplicité. Les pavés du sol sont d'origine, pas franchement plans.

 

On remarquera que les piliers ne sont pas droits

 

Mica qu'on utilise pour obtenir une poudre qu'on enduit sur les murs, ce qui les rend brillants

 

 

 

Arbre Tomoroche qui a des épines sur le tronc

 

Bananiers de Don Rocha

 

 

 Don Rocha au violon et à l'orgue

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