Texte: Edmine

Photos: Marton

 

10 et 11 septembre (3ème partie)

 Le soir du 9 on a dormi dans le Grand Hotel de Saint Ignacio.  A toutes les colonnes du patio étaient accrochés des hamacs. le lendemain c'est un bon hôtel aussi qui nous attend à Concepción. Les insectes vibrent dans la chaleur nocturne. Une colonie de fourmis rouges trace un chemin studieux en transportant des débris de feuilles devant la porte de l’hôtel. Sur la grande place centrale – au centre de laquelle une très haute croix est entourée de quatre palmiers qui symboliseraient pour certains les quatre évangélistes et pour d’autres les quatre points cardinaux -  les jeunes font des tours de mobylette et se poursuivent en plaisantant et les chiens se chamaillent. Bien qu’on soit mercredi l’église est pleine pour la messe de 19 heures, comme tous les soirs, encore que l’assistance soit un peu dissipée. Ces images d’un bonheur simple sont uniques en Bolivie où la vie est souvent dure.

Les églises sont extrêmement entretenues, des cohortes de petites mains font le ménage très régulièrement. Pas une toile d'araignée, tout brille.

Quand les jésuites furent chassés, les indiens se regroupèrent pour protester mais les jésuites furent remplacés par des franciscains qui n'eurent pas le même succès relationnels.

Puis les églises furent un peu délaissées, certaines peintures furent recouvertes de chaux, jusqu'à leurs réhabilitations dans les années 1970 sous l'égide de l'architecte suisse Hans Roth.

 


 

 

 

 

Allez, on se réconforte avec des vaches en meilleur état, vaches élevées dans les estancias.

 

Il a accepté de s'arrêter pour que je le photographie... au travers d'une vitre très sale

 

Eglise de San Ignacio

 

 

 

Allez, c'est la dernière, l'église de Concepción qui a entièrement été refaite après destruction totale. de ce fait elle n'est pas inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Cependant très belle elle aussi.

 


 
 
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