C'est le jour de la Saint Jacques, beau jour pour démarrer cette sixième année de pèlerinage.

 Le bus est arrivé à 8 h 50, il n'avait plus qu'une heure et demie de retard,

 il a sûrement zappé quelques pauses et n'a pas traîné.

 J'ai faim et le café de la gare fera l'affaire.

Trop peu dormi, j'ai un peu peur que ces premiers kilomètres ne soient difficiles.

 Je revois Burgos avec plaisir, à tel point que je ne retrouve plus le chemin pour en sortir, il me faudra une demi-heure.

Enfin, après avoir plusieurs fois demandé, je retrouve les coquilles et les flèches jaunes.

C'est à ce moment que les cloches de la cathédrale se mettent à sonner à toutes volées.

 

                                                                                                                      

 

Comme toujours, les sorties de ville sont longues et peu attrayantes.

Un rond-point décoré (je les aime bien),attire mon attention. Il représente l'entrée dans la ville de Burgos.

Après la traversée de la rivière Arlanzón et une petite forêt, Tardajos apparaît

et donne le ton de ces villages qu'on traverse par une longue rue bordée de maisons en pierre,

en général proprettes et souvent fleuries.

On verra aussi la multitude d'églises ou édifices religieux qu'elles recèlent.

Puis c'est Rabe de la Calzada et son bar assez curieux dont le mur est rempli de petits mots de pèlerins bien arrivés à Santiago.

Je m'y arrête pour un expresso (1 € 10) bienvenu. J'accuse un peu la nuit passée en bus.

8 kilomètres plus loin, soient 2 heures de marche environ, c'est enfin Hornillos del Camino.

Son nom vient de Fornellos et désigne les fours céramiques.

A l'époque médiévale, Hornillos était une station importante du pèlerinage avec plusieurs hospices

et une station pour lépreux fondée au 12 ème siècle.

 

J'arrive vers 15 heures à mon gîte, bien fatiguée et surtout harassée par la chaleur.

Partie tard, j'arrive tard, c'est normal !

Une Casa Rural m'accueillera pour cette première nuit, qui, comme chacun peut s'y attendre, ne fut pas si bonne que ça :

mal partout : épaules et jambes !!!

 

Histoire du coq d'Hornillos

 

Comme à Santo Domingo, une volaille est au centre d'une légende.

" On raconte que les soldats napoléoniens, qui guerroyaient dans la région

(raison pour laquelle les français ne sont guère aimés par ici),

avaient volé, durant leur passage toutes les poules du village, en les cachant sous leurs larges manteaux.

Les habitants eurent la preuve du forfait et obtinrent qu'une partie des poulets leur fût rendue.

Ayant à nouveau de quoi se nourrir, les habitants firent du coq le symbole de leur village".

 

Cathédrale de Burgos

 

Village et église de Tardajos.

 

Souvenir humoristique d'un pèlerin.

 

Rabe de Calzadas

En vue d'Hornillos.

Aspects du village.

 

 

 

 Pour info, je ne mettrai pas l'accent rituel sur les syllabes accentuées espagnoles,

celà demande trop de manipulations, ça me fatigue

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