Après deux heures d'escale  à Santiago,

un autre avion nous emmène vers le nord, deux heures de vol pour atterrir à Calama.

 

Le 24 octobre : de Santiago à Calama 1

 La cordillère est à droite, très vite desséchée.

Au fond, largement dissimulée par les nuages, une haute cime qui est peut-être celle du Mercedario (6 770 m)

Le 24 octobre : de Santiago à Calama 1

On survole d'abord le "Norte Chico", région steppique qui a souffert d'une grave sécheresse depuis un an.

L'eau qui descend de la cordillère étant surexploitée par les grands vergers "industriels" d'avocatiers,

les pâturages à chèvres et "espinos" (arbres épineux type acacia) sont devenus stériles.

Des dizaines de milliers de bêtes sont mortes, c'est l'un des multiples aliments de la colère sociale actuelle.

 Sans la moindre végétation pour les recouvrir, les sols andins du nord exposent leurs couleurs d'oxyde ferreux et surtout d'oxydes de cuivre.

Rouges et verts alternent et s'enchevêtrent pour le plaisir de nos yeux, vu de là-haut.

 

 

 

 

Les minerais de cuivre, zinc, plomb, sont l'une des richesses de cette région,

avec quelques vallées irriguées productrices de fruits tropicaux ou d'alcool de raisin.

 

 A mettre en grand format et haute définition.

Vous aurez même droit à quelques turbulences, alors... Attachez vos ceintures !

 

 

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