La migration des abeilles
16 avr. 2019Avril est la saison où on peut voir un essaim d'abeilles voler et se poser qui sur un mur, qui dans un arbre…
Quand elles sont trop nombreuses dans une ruche ou qu'il y a deux reines, elles essaiment
Lundi, c'est sur le mur du petit jardin communal qu'elles avaient décidé de s'arrêter.
Elles sont arrivées par milliers dans un envol effréné, les pattes gorgées de miel.
Peut-être 40.000 abeilles voire plus se sont mises en grappe entourant la reine pour la protéger.
Une de mes copines, apicultrice est venue récupérer l'essaim.
Avec une pelle et une balayette elle a ramassé l'essaim compact et l'a versé dans la ruchette.
Une partie restait accrochée au mur. On sait que la reine est rentrée
quand on voit les abeilles à la queue leu leu qui rentrent gentiment à leur tour.
Avec beaucoup de perspicacité on pourrait distinguer la reine des autres,
mais on ne fignole pas trop, il ne faut pas tarder.
Le maître mot c'est de rester calme
même si elles ne sont pas du tout agressives, trop occupées par ailleurs.
C'est très impressionnant, leur travail ne s'arrête pas.
Certaines se tiennent à l'entrée et remuent leur croupion pour appeler les ouvrières
qui immédiatement, après être rentrées, se mettent au travail et construisent les rayons.
D'autres expulsent les abeilles mortes.
La petite ruchette n'était pas suffisante…
Il a fallu ramener une plus grande ruche et transvaser les cadres de l'une dans l'autre,
puis avec la balayette verser le reste des abeilles qui restaient accrochées à la ruchette.
Comme on ne sait pas où est la reine, il faut essayer de ne pas oublier trop de petites bêtes.
L'opération a duré une bonne heure et enfin, j'ai pu aider à mettre la ruche fermée dans la voiture pour la transporter.
Pleine, la ruche devient bien lourde.
Quelques abeilles, les pauvres condamnées, sont restées sur place mais ne cherchaient pas à me piquer.
(Photos prises par un monsieur qui me les a gentiment envoyées)