Comme je l'ai expliqué précédemment, Oliva se trouve à l'extérieur du chemin et c'est par la route exclusivement qu'on y vient ou qu'on en repart, je voulais donc l'éviter ainsi que Del l'américain qui avait mal au tibia (périostite? fracture de fatigue?) et pour qui trop de kilomètres étaient néfastes.

Nous sommes donc arrivés directement en taxi à l'Arc de Caparra, ce qui nous a évité les 6,7 kilomètres de bitume, très mauvais pour les tendons. L'arc était malheureusement emmailloté pour réfection !!! Pas de chance. Par contre les ruines de la ville étaient bien visibles.

Dans la dehesa nommée Casablanca, se trouvent les restes d'une ville qui fut l'une des plus importantes de la province romaine de Lusitanie : Caparra. C'est en 74 après J.C. que l'empereur Vespasien a accordé le statut de municipalité de droit romain aux villes des provinces hispaniques. Le développement de Caparra date de cette période. La ville a décliné au Moyen-Age et l'invasion arabe lui a été fatale. Caparra n'a probablement pas été repeuplée après la Reconquête.L'Arc en est un vestige, situé au croisement des deux rues principales, à savoir le cardo (nord-sud) et le decumanus (est-ouest). L'arc jouxtait le forum. A coté de l'Arc également les bains publics construits sous l'empire de Flavius.

En attente du taxi à Oliva de Plasencia.

Les deux personnes que l'on voit passer l'Arc sont deux irlandais : Paul et Fergus, amis depuis 50 ans et qui se retrouvent pour randonner, confortablement le plus souvent. Ils sont très sympathiques et je les reverrai souvent... Ils sont aussi venus en taxi car Fergus doit se ménager et 40 km, c'était impensable pour eux. Ils venaient de plus loin que nous.

 

J'ai perdu Del dès le départ, je pense qu'il préférait rester seul, il me faisait un peu pitié car je savais qu'il soufrait, bien plus que moi avec mon pied.

Beaucoup de ruisseaux à franchir !!!

 

Celui-là était un peu plus casse-gueule avec des plots de hauteur inégale et élargis. Mais je crois que j'ai pu le passer presque entièrement en dehors des plots.

 

Ben là, pas trop le choix que de se mouiller les pieds ! Et la grille à ouvrir était dans la boue !

Un peu de route histoire de se sécher les pieds... Momentanément !

Le chemin passait au milieu de l'eau mais j'ai essayé de l'éviter. Je dis bien "essayé".

Ici, les cigognes sont partout et squattent tout ce qu'elles peuvent. Des nichoirs sont prévus en plus pour qu'elles puissent nicher dans de bonnes conditions.

 

Tout neufs, génial

 

C'est là que j'ai rejoint Paul et Fergus qui m'ont laissé une place assise et m'ont offert des gâteaux que je n'ai pas refusés

 

 

 

Voici Ralph, un anglais, lui aussi en sandales qu'il enlevait, marchant nu-pieds dans l'herbe trempée et la boue. Il m'a aidée à traverser un arroyo où les plots manquaient un peu. En effet sauter avec un sac de 7 kg, non, je ne peux pas.

 

Et voici le résultat !

 

 

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