Saint Jacques de Compostelle : Le 05/04/2025 : De Cañaveral à Grimaldo, 8,5 km
09 juin 2025/image%2F0654475%2F20250514%2Fob_a0e55a_capture-d-ecran-2025-05-14-211304.png)
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J'aurais pu aller de Caceres à Casar de Caceres ce qui faisait 12 km mais franchement c'était perdre son temps et de toutes les façons de Casar de Caseres à Cañaveral il y avait 33 km, ce qui pour moi était vraiment trop. Je ne m'en sentais pas capable. Avant, on pouvait s'arrêter au milieu à l'Embalse de Alcantara, une réserve d'eau très belle. Il y avait là un gîte mais pour des raisons écologiques il a été fermé (les travaux étaient conséquents et donc peu rentables). J'ai donc opté pour le bus de Caceres à Cañaveral, soit 45 km pour 4,20 euros, qui dit mieux ? Ce n'est sans doute pas très protocolaire mais parfois, nécessité fait loi. Le bus ne démarrait qu'à 11 heures, ce qui m'a permis de continuer la visite de Caceres.
Ainsi il ne me restait que 8 kilomètres de Cañaveral à Grimaldo. Cependant j'avais perdu mon sandwich, il avait dû tomber par terre. Pas grave, je mangerais quelques gâteaux que je possédais, en espérant que les bonnes côtes qui s'annonçaient ne décuplent pas mon désir de manger.
Le début, c'était du bitume, sans intérêt puis enfin j'ai retrouvé un chemin de terre. Le ciel était couvert et quelques gouttes sont tombées mais sans conséquence. J'ai juste changé de pantalon, finalement pour rien (j'avais emporté un pantalon imperméable mais pour ne pas transpirer, j'enlevais l'autre). J'avais aussi chaussé mes nu-pieds, bien contente de les avoir aux pieds car mes chaussures étaient encore trempées de la veille.
Bourrache officinale
Dans cette forêt, j'ai vu 4 biches traverser devant moi.
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C'était très agréable; cistes, genêts à balais et de parcs en parcs, quelques vaches. Mais toujours bien mouillé par terre.
Arbustes de cytises (renseignement pris c'est de la même famille que le genêt à balai.
Le chemin montrait qu'on arrivait devant une porte métallique et que l'auberge des pèlerins serait alors en vue. Mais la porte était fermée et malgré un coup de téléphone au propriétaire du gîte, personne n'est venu m'ouvrir. Il m'a donc fallu trouver un autre chemin. Devant le gîte, personne, dans le gîte personne. En face il y avait un restaurant où on m'a suggéré de m'installer quand même et que je verrais probablement le propriétaire en soirée, ce dernier ayant été appelé car un membre de sa famille était décédé. Et là, j'ai retrouvé mes deux hollandais, ceux dont j'avais fait la connaissance à Merida, Wiep et Durkje. Il y avait aussi Robert, le chinois de Pologne, Kim, le sud coréen qui semblait toujours rire et que je reverrais souvent par la suite et un espagnol. J'ai choisi de dormir avec les hollandais dans ce petit dortoir de 4 lits. Très mauvais lit à ressort et un Wiep ronflant. En soirée, en effet, le proprio est revenu et a pu me vendre un drap en non tissé pour mettre sur le matelas. Il possédait un petit restaurant qui jouxtait son gîte pèlerins (donativo de surcroît). Nous avons donc pu dîner ensemble bien agréablement et prévoir avec le patron pour notre petit déjeuner qu'il devait mettre à notre disposition dans le gîte, ce qui fut fait.
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