Saint Jacques de Compostelle : Le 06/04/2025 : De Grimaldo à Galisteo, 19,5 km
11 juin 2025/image%2F0654475%2F20250515%2Fob_c9f4a1_capture-d-ecran-2025-05-15-220759.png)
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Un profil descendant pour cette étape mais quelques bonnes côtes comme on peut le voir sur le schéma ci-dessus.
Les hollandais et moi sommes partis de bonne heure, un peu avant le lever du soleil et, très vite nous nous sommes séparés, moi devant pour une fois mais je serai bien vite rattrapée. "Radio camino" fonctionne bien et nous savions qu'il nous faudrait traverser une rivière.
Tout de suite les sandales que j'avais aux pieds ont été trempées : mares, terrains boueux et gorgées d'eau. Le jeu consistant parfois à trouver le chemin le moins humide, souvent sans succès.
Durkje traînait un peu derrière, je crois qu'elle avait des douleurs au genou, puis elle a accélèré et a rejoint Wiep. Sachant que je risquais de trouver une difficulté, j'ai accélèré moi aussi, ne voulant pas rester seule. Aller contre son rythme est très mauvais, on s'épuise.
Je cheminais avec mes amis hollandais quand soudain nous nous sommes trouvés devant deux chemins et aucune indication. J'ai sorti alors ma boîte magique, autrement dit mon téléphone sur laquelle j'avais téléchargé une application du chemin, fort utile pour moi qui marchais seule. En effet, le chemin était beaucoup plus à gauche. Un français nous a rejoint, perdu lui aussi. Wiep a donc décidé de chercher et nous l'avons suivi en espérant que nous pourrions rattraper le cours normal des choses.
Bingo, nous sommes arrivés face à un mur que nous pouvions franchir. Toujours la flemme d'enlever mon sac, j'ai passé le mur avec, ce qui n'était pas si simple.
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Cette fois, j'étais devant, les hollandais ayant décidé de s'arrêter un peu et le français aussi (Michel, je crois).
Petit à petit, je me suis rapprochée de la rivière El Boqueron del Rivero. En cette période où il avait beaucoup plu, la rivière était grosse de toute la flotte déversée du ciel. Le barrage laissait couler l'eau vers l'aval, ce qui me laissait un peu inquiète, elle était quand même importante cette rivière.
C'est là que j'ai vu un espagnol qui remontait et me dit qu'on ne pouvait pas passer. Je lui ai répondu que SI, la veille quelqu'un était passé mais il a décidé de retourner d'où il venait et je le sentais bien inquiet. De mon côté, j'ai attendu Michel, Wiep et Durkje. En effet, je constatais que le courant était bien fort et je craignais de tomber dans l'eau. Finalement tout le monde est arrivé, y compris l'espagnol qui s'était laissé convaincre par Wiep, plus un autre pèlerin. Nous étions six devant la rivière. Certains enlevèrent leurs chaussures, ceux qui ne craignaient pas les cailloux, j'ai gardé mes sandales et d'autres leurs "bottes", autrement dit leurs chaussures. La traversée s'est bien faite, l'espagnol y est allé gaillardement et même le premier, comme quoi!!! On assurait avec les bâtons et ensuite, il fallut tordre les chaussettes !!!
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Après l'épreuve de l'eau, il fut bon de se reposer. L'espagnol et le français continuèrent leur chemin mais hé, hé, ils se sont trompés et n'entendaient pas nos appels. Fort heureusement ils s'en sont aperçus assez vite car c'était une impasse !
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Il ne nous restait plus qu'à continuer jusqu'à Galisteo, un peu fatigués par toutes ces émotions et la bonne côte qui nous attendait.
Comme d'habitude, ce village que l'on voyait au loin se rapprochait trop lentement à mon goût.
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