Texte: Edmine

Photos: Marton

 

12 et 13 septembre (1ère partie)

 Transfert dès potron-minet à l’aéroport de Santa Cruz pour un vol de 30 minutes à destination de Sucre. Rapidement la couche de nuage s’effiloche et découvre la texture ocre des contreforts des Andes. L’atterrissage confirme qu’on a changé d’univers. La lumière est aiguisée, les horizons pelés sont lointains, l’altitude pourtant modérée (2 750 m) coupe un peu le souffle. Accueil par un guide jeune et gentil, un peu amateur mais plein de bonne volonté. Ville blanche coloniale et universitaire de 250 000 habitants qui est la capitale théorique du pays et se nomma successivement Charcas, Chuquisaca, La Plata (au XVIIIème siècle, quand elle fut le siège de la vice-royauté du même nom qui allait jusqu’à Buenos-Aires, d’où le Rio de la Plata) et enfin Sucre du nom du libérateur du pays. Ville qui serait tranquille si nous n’étions pas le jour de la fête de la Vierge de Guadalupe : défilé tout l’après-midi au milieu d’une foule enthousiaste de 65 confréries qui, vêtues de costumes baroques et chatoyants, tantôt façon carnaval de Rio, tantôt indiens traditionnels, dansent sur le même rythme tonitruant et monocorde au son de bandas de cuivres et tambours. Tout le monde termine fin saoul malgré la surveillance policière et le lendemain dimanche la ville sent la pisse. Chaleur printanière dans la journée et fraicheur acceptable la nuit. Rien n’est chauffé.

Nombreux magasins et musées autour des textiles indiens et des objets en argent de Potosi. Ici aussi abondance de cliniques dentaires. Les restaurants offrent le choix, pour le plat de résistance entre poulet et « viande » (de vache ou de lama). C’est un leitmotiv du lieu, qui peut devenir exaspérant à la longue.

 

 

 

J'hésite entre un Ipé mauve et un Jacaranda

 

 

 

 

 

... A demain pour la danse...

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