Le car m’a laissé pour l’heure du déjeuner à Saint Jean. La fête battait toujours son plein avec tambours, cors et trompettes, il y avait foule et moi qui revenais d’une immensité plutôt orientée spirituelle, ce paganisme soudain m’a fait tout drôle mais c’est ça la vie, et c’était bien.

 A mon premier passage à Saint Jean j’étais allée au gîte que j’avais spécialement retenu quelques jours avant pour ce soir du 15 août (je devais laisser mon sac et n'emporter que le nécessaire vers Roncevaux) et là, la matrone m’avait tout bonnement dit qu’elle ne voulait pas me louer pour un motif absolument inconnu sinon qu’à mon avis elle avait trouvé plus rentable que moi… J’ai été limite polie sinon je lui aurais dit « lskdjfpoizenmakenmozîfj de bonne femme » je m’étais alors arrangée avec le gîte paroissial où j’avais déjà dormi, sauf que là j’avais demandé une chambre derrière donc qui ne donnait pas sur la rue. Ce soir-là du 15, j’ai dormi avec trois espagnols qui se sont levés à 5 heures du matin. Ils démarraient leur pèlerinage. D’habitude les espagnols sont sympathiques mais eux pas du tout !!! Ils ne m’ont quasi pas adressé la parole. Ce n’est pas un bon esprit, j’espère pour eux qu’ils changeront de discours petit à petit.

En tous cas j'avais encore oublié mon gel douche. Heureusement que d'autres l'oublient aussi!

 En attendant, j’ai passé l’après-midi à me promener, libérée de mon sac. Il faisait très chaud à cette altitude (160 m) et les gens se baignaient dans la Nive que j’ai longée pour trouver un peu de fraîcheur. L’an prochain, j’emporterai un maillot de bain !

 

 

En montant à la citadelle

La citadelle devenue collège a été construite au 17 ème siècle sur l'emplacement d'un château médiévale. Elle a été remaniée par Vauban.

 

Certains gamins sautaient du pont, d'autres, plus âgés, sautaient du barrage de l'ancien moulin, un peu plus haut !

 

 Le 16 août au matin, j’ai pris le train qui m’a emmenée à Bayonne, puis à Bordeaux, puis à Toulouse, puis à Lyon où je suis arrivée à 10 heures du soir. Là encore, j’ai pu constater l’incompétence de la SNCF à gérer les jours d’affluence ! Tous les trains avaient au minimum 30 minutes de retard. Heureusement à chacun de mes changements, j’avais de la marge mais pour certains ce fut encore la course où le remplacement d'un train par un autre ou encore la suppression d'un train (donc train suivant bondé) ou encore correspondance loupée et l'obligation d'aller jusqu'à Toulouse pour avoir un car!!!

 Travaux dans la gare de Bordeaux : impressionnant tous ces échafaudages ! 

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