Le Lot où nous avons vécu pendant 3 ans dans une grande maison en location  entre 1981 et 1984

  et que pour des raisons de travail nous avons dû quitter.

puis, deux ans plus tard, nous avons acheté une petite maison de vacances de 3 pièces.

En 1997, nous avons revendu la maison mais nous n'avons pas oublié cette belle région,

loin de là !

C'est au village de Cremps que nous avons loué un gîte avec piscine,

ce qui en ce temps de forte chaleur pouvait être agréable.

Le gros bémol, c'étaient les moustiques qui nous harcelaient dès que nous étions dehors

et qui tournaient autour de ma tête quand j'étais dans l'eau.

Nous avons dû aussi nous passer d'internet qui fonctionnait très mal.

Le vent d'autan nous a accueillis, agrémenté de chaleur assez intense en ce début septembre.

le ciel était laiteux, signe que la haute atmosphère était chargée en sable du Sahara.

Nous marchions donc le matin et nous nous reposions l'après-midi.

Notre première randonnée fut sur le causse de Limogne, dans notre environnement immédiat.

Ce causse est apprécié des géologues, spécialistes des formations karstiques.

(le mot causse vient de l’occitan "cauce", issu du latin calx = chaux)

On trouve sur le causse des trous à ciel ouvert qu'on nomme des phosphatières ou igues,

comme les igues d'Aujols non loin et les phosphatières du Clou d'Aural à Bach, près de Cremps.

Ce causse était peuplé aux temps néolithiques.

présentement, nous avons été surpris de constater à quel point, les petits chênes,

pourtant habitués à la sécheresse estivale caractéristique de cette région, ont souffert, beaucoup d'arbres morts.

C'était une balade de 11 kilomètres, la plus souvent ombragée, comme peuvent l'être les promenades du causse,

dans les forêts ou bois de chênes blancs.

Elle partait du village d'Escamps et comme d'habitude, nous avons rencontré beaucoup de croix de chemins,

parfois fort anciennes, parfois assez curieuses.

Au printemps, cette balade commence dans le parfum des iris qui bordent les chemins au départ.

Mais évidemment, plus de fleurs maintenant.

Les maisons dans le Lot sont très belles.

L'importance du pigeonnier était liée à la richesse du propriétaire.

Les déjections étaient utilisées comme engrais.

Sainte Véronique en haut mais je ne sais pas qui en bas.

Les chemins sont souvent encadrés de chaque côté par des murets de pierres, caractéristiques des causses.

Les paysans dépierraient leurs champs et en faisaient des clôtures naturelles.

On trouve encore quelques pierriers, témoins de ces époques pas si lointaines.

Pierrier

Les truffières, dont les truffes, or noir qui peut se vendre à plusieurs milliers d'euros le kilo en hiver,

sont foison par ici mais ne donnent pas toutes le champignon espéré, la truffe est très capricieuse.

des essais de culture sont en cours.

Avec le changement climatique, on peut se poser des questions sur sa pérennité.

la truffe (ou tuber melanosporum) naît vers le 15 août sous les orages qui souvent se déclenchent à cette période.

 

Gariottes aussi appelées cazelles, il y en a beaucoup, certaines en ruines, d'autres remises en état par des passionnés,

les plus grandes transformés en petite gîtes

 

Non le causse est loin d'être tout plat

Parfois les bords de bois fournissent le précieux champignon

Un côté bien entretenu, l'autre s'abandonne doucement.

(à suivre)...

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