Ce que l'on voit de l'extérieur, ce sont des murailles crénelées qui font penser à une banale forteresse.

La splendeur se cache bien !

Et pourtant l'Alcazar fut le théâtre de querelles et de crimes.

Ne parle-t-on pas de Pierre le Cruel  et d'Alphonse X le Sage ?

Il ne faut sans doute pas les oublier mais on ne voudra en retenir que l'art issu du monde arabe

qui est présent partout, des jardins merveilleux où on peut se reposer malgré une chaleur toujours aussi présente.

 

Sa construction débute en l'an 844 sous le règne d'Abd Al-Rhaman II.

C'est la résidence des gouverneurs du califat à Séville et du calife lui-même.

C'est à l'apparition des royaumes de Taïfa, au 11ème siècle, que ce palais devient une splendeur.

L'alcazar subit de nombreuses évolutions au cours des siècles.

Au 13ème siècle, Alphonse X entreprit la construction d'un premier palais de style gothique

sur le site de l'Alcazar musulman.

Au siècle suivant, Pierre premier (le cruel), suite au tremblement de terre de 1356,

qui détruisit une partie de Séville, y ajouta un splendide palais de style Mudéjar.

Au 16ème siècle, Charles Quint le modifie une nouvelle fois.

"  https://fr.wikipedia.org/wiki/Alcazar_de_S%C3%A9ville et guide bleu : Andalousie"

 

Façade du palais de Pierre premier dans la cour de la Vénerie.

                                           Détail d'un arc dans la cour du Plâtre.                                    Retable de la vierge des navigateurs

                                             

 Le vestibule du palais de Pierre le Cruel.

Cour des Demoiselles

Idem

 

 

 

 

Accès au salon des Ambassadeurs avec arcs en fer à cheval.

 

                              

Serait-ce le château qui fait partie des armoiries  de Castille et Leon ?

 

Entrée vers le salon des ambassadeurs.

On la nomme aussi l'arc des paons dont le motif est répété sur la partie supérieure

Malheureusement je n'ai pas pu remettre tous les noms.

J'ai plus déambulé que cherché un lien logique, ce qui est très difficile car on ne sait jamais où on est ni où on va.

C'est un peu le mystère de ce palais : on aime s'y perdre !

Par contre, ce qui est sûr c'est que je suis loin d'avoir tout vu et j'ai certainement loupé beaucoup de salles.

A suivre demain...

Retour à l'accueil