Le Tour est le dernier village, le plus haut dans la vallée de Chamonix.

Après, c'est une piste qui monte en lacet et se dirige vers la Suisse toute proche.

Le temps était magnifique et nous savions qu'il se dégraderait probablement durant la fin de semaine.

Un vendredi, il y a peu de randonneurs, c'était génial et nous sommes partis peu après le lever du soleil.

Au passage, un coup d’œil sur la vallée du Rhône, au-dessus de Bellegarde en Valserine.

La brume au-dessus du fleuve est amusante.

C'est un peu une tradition chez nous de faire une randonnée aux tout début d'octobre.

En 1987, nous fîmes notre première randonnée en montagne avec nos quatre enfants :

L'ascension du Merlet.

Notre dernier fils avait un peu plus de quatre ans et l'aînée de nos filles avait bientôt 11 ans.

 

7 kilomètres, ce n'est pas beaucoup, mais 550 mètres de dénivelé en 3 kilomètres, ça fait du 15% en moyenne.

En moyenne, ce qui veut dire plus doux parfois et très raide à d'autres moments...

Heureusement le décor était beau. Toute la montée se faisait sous la bienveillance des aiguilles rouges,

du glacier du Tour qui a bien perdu de sa prestance comme tous les glaciers du coin,

des massifs rougissants de rhododendrons ou de myrtilles et des premières couleurs de l'automne

Le Tour est à 1450 mètres d'altitude et nous sommes montés à 2000 mètres.

L'itinéraire était marqué pour 3h40. Nous avons mis moins de temps (en décomptant le pique-nique, bien sûr)

 

On est tout de suite dans le ton au début.

Au premier tournant, la piste devient très pentue et il est conseillé de ne pas stagner à cet endroit :

Des chutes de pierres ou rochers restent possibles.

 

Les aiguilles rouges qui nous accompagneront pendant une bonne partie de la montée.

 

Village du Tour, de plus en plus lointain.

Tout en haut le glacier et on mesure bien là sa reculée.

Au centre, un peu en arrière plan, le Mont Buet, aussi appelé le Mont Blanc des dames (3 096 mètres d'altitude)

Le Tour s'éloigne encore un peu plus et nous ne le retrouverons qu'au retour.

Lieu du pique-nique, nous venons de monter dans la rocaille et l'arrêt est des plus appréciés.

Encore un petit effort et ce sera le sommet à 2000 mètres.

Une petite cabane de berger en pierres sèches au lieu dit la Tête du Grand Chantet

A cet endroit nous croiserons un groupe de Genevois qui parlent un peu toutes les langues

et qui profitent de ce lieu unique sous le soleil.

Et enfin, le massif du Mont Blanc.

Le soleil généreux tape dur sur la tête et le chapeau est nécessaire.

De gauche à droite : l'aiguille vert, les Drus, les aiguilles de Chamonix, l'aiguille du Midi et le Mont Blanc.

Belles couleurs d'automne dans les myrtilliers

où quelques fruits font encore de la résistance.

La redescente se fait tout d'abord rapidement par un chemin en lacets serrés.

Et c'est ainsi que nous dévalons 300 mètres d'un coup au milieu de conifères dont de nombreux mélèzes

qui n'ont pas encore pris leurs teintes d'automne, dommage !

En bas, ce petit arbre aux feuilles mordorées me fait quand même de l’œil.

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