L'après-midi serait consacré au jardinage et à la musique avec un concert de clavecin et flûtes à bec, des sonates italiennes.

Alors c'est le matin que nous avons décollé pour une balade d'une heure et demie, une vieille balade que je connais bien,

pour l'avoir faite souvent avec feu mon cheval Aramis, fringant à l'époque.

C'est ainsi que nous sommes passés de fermes en prés, puis un chemin qui serpentait dans la forêt.

Un panneau y interdisait toute cueillette et notre panier est resté vide (il n'y avait aucun champignon à l'horizon).

Tout ça pour enfin arriver aux deux maisons du Golet-Sapin, demeures bien entretenues et sans doute habitées de temps en temps.

Nous aurions pu continuer par le chemin de "la Prairie" qui mène au Poizat mais c'était trop loin.

Il faisait froid, les flaques gelées craquaient sous les pattes de Mira qui les léchait

après avoir dégusté toutes les cochonneries trouvées sur son chemin, ce qui nous faisait pousser des cris terribles, sans efficacité !

Les chiens sont des charognards et même au bout de plus de 45 ans de pratique, on ne s'y habitue pas.

 

Sur la Roche (1072 m)

 

Le Pralidet (1065 m)

 

En ligne elles nous observent. On annonce la neige… Pas drôle pour elles.

Au Golet-Sapin (1066 m), l'ombre règne encore en partie et le froid se fait sentir.

 

Pour rire un peu, voici les toilettes sèches et conviviales installées près de la maison du Pralidet.

De l'art de faire pipi-caca en devisant en groupe !

Les gens d'ici ne manquent pas d'humour.

 

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