Le 10 décembre 2023 : Ratée ou balade épique
11 déc. 2023Un jour de soleil, fait tellement rare qu'il fallait en profiter.
Visorando m'indiquait une balade d'environ 1 h 1/4, à partir du village de Chazey-Bons.
Nous sommes donc partis depuis l'école pour rejoindre le Furans, rivière qui fait un peu plus de 29 km de long,
il se jette dans le Rhône après avoir reçu la dérivation de Belley.
En ces jours pluvieux, on n'a pu que constater que l'eau explosait partout,
ce qui n'ira pas sans problème pour nous.
Dans le descriptif initial, on nous promettait de découvrir les bords de la rivière, la combe carré et le lac du Bret,
petit plan d'eau recouvert de végétation aquatique qui s'assèche au fil des années.
Mais on pouvait espérer qu'avec la pluie intense, il aurait ressuscité.
On a longé d'abord la voie ferrée qu'il nous fallait traverser.
Premier problème, passer sous le pont du chemin de fer...
Nous sommes passés donc sur la voie ferrée, au-dessus. Pas de danger de se faire écraser, la voie est abandonnée.
ça serait super qu'on la remette en fonctionnement ! Elle relie Virieu le Grand à Belley.
ça coulait de partout, humidité extrême mais forêt de Walt Disney.
On a rejoint le Furans qui chargeait des eaux furieuses et dont le petit barrage faisait son job.
Puis le parcours nous enjoignait de repasser de nouveau de l'autre côté du chemin de fer, bien sûr une nouvelle fois inondé.
(point numéro 3 sur la carte)
Et là, pas le choix, il nous fallait mettre les pieds dans l'eau.
Sachant que sous l'eau il y avait des ronces, impossible d'enlever les chaussures.
Et c'est là que mon époux fit une chute que je n'ai pas vue, occupée moi-même à traverser.
Il s'est justement pris le pied dans une ronce et s'est étalé de tout son long.
Pantalon et pull trempés. Mais nous étions braves et nous avons continué.
L’espoir fait vivre et le chemin montait, nous devions en avoir fini avec les inondations.
Ben non !!!
Nous espérions arriver au point 4 et rejoindre le lac mais le chemin était complètement envahi par les flots.
Impossible de passer, ni à droite, ni à gauche.
Il nous fallait donc rebrousser chemin et ré affronter les aléas de l'aller !
Toute seule j'aurais peut-être essayé par la gauche mais pantalon trempé, il ne fallait quand même pas prendre froid.
Et qui sait si ce n'était pas le fameux lac qui avait tellement grossi qu'il se déversait jusque là.
Allez, on a retraversé le pont, pieds dans l'eau, on était plus à ça près, cette fois en faisant bien attention quand même.
Floc, floc, dans les chaussures, sensation peu agréable.
On a pris le train en marche pour rentrer, ça changeait un peu.
Mais il ne fallait pas marcher sur les traverses de bois qui étaient glissantes.
On a rejoint enfin le village en jetant un œil au château de la louvatière, belle demeure du 18è siècle !