Texte: Edmine

Photos: Marton

 

17 septembre (1ère partie)

 
Et enfin le salar.

 Le salar couvre plus de 9 000 km2, soit une fois et demie la superficie d’un département français. C’est un morceau d’océan que la tectonique des plaques a soulevé à 3 650 m au-dessus de son niveau d’origine. Faute d’alimentation suffisante en eau douce ce bout de mer profond de 130 m au centre est en voie d’assèchement et s’est couvert d’une croûte de  sel dont l’épaisseur va de quelques millimètres sur le rivage jusqu’à 15 m en plein milieu. C’est la plus grande réserve au monde de sels minéraux, notamment de lithium dont la Bolivie espère ( ?) tirer grand profit.  C’est aussi la plus grande surface rigoureusement plane du globe ; visible de l’espace elle permet – dit-on – aux véhicules spatiaux de vérifier leurs altimètres. L’intensité du rayonnement solaire jointe à la sécheresse extrême de l’air brûle les peaux et les lèvres. Couvre-chef obligatoire.

 

 

 

Les camions qui circulent n'ont souvent pas de frein !

 

Mirages au loin des collines qui semblent flotter sur l'étendue salée.

 

Cristal de sel rapporté à la maison.

 

 

Volcan Tupuna

 

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