Une randonnée déjà faite il y a longtemps et même deux fois dans le massif des aiguilles rouges, avec arrivée dans un refuge d'altitude où l'idée de prendre une bonne croustade faisait saliver et motivait pour cette montée  .

C'était un samedi coincé entre le mauvais temps précédent et le mauvais temps à venir prévu. Le vendredi eut été mieux mais impossible pour moi.

Mal nous en a pris, il y avait un monde digne d'une balade au Bois de Boulogne en un peu plus difficile : 500 mètres de dénivelé positif et 500 mètres de dénivelé négatif. C'est à dire on monte sans arrêt, pas de replat, pas de redescente au milieu et inversement pour la descente. Tout ça dans une caillasse impossible parfois où la menace d'entorse était constante, idéale pour mes pieds convalescents !!! De plus, j'avais oublié mon chapeau.

On aurait pu partir d'en bas, c'est à dire des Praz, à côté de Chamonix mais 1500 mètres de dénivelé voire plus n'est plus de notre âge. nous avons donc pris le téléphérique de la Flégère qui arrive à 1877 mètres et le Lac Blanc est à 2352 mètres. Là, à la sation, j'ai pu trouver une casquette, celles qui sont oubliées ou perdues, très propre en plus.  

Du monde certes mais des vues imprenables sur le Mont Blanc et les glaciers.

Nous avions noté en arrivant sur le site qu'un petit nuage couronnait le sommet du Mont Blanc, signe du très prochain changement de temps.

Nous avons aussi noté que les passages plus "humides" étaient recouverts de sentiers en bois, nouveaux pour nous, preuve d'une affluence trop importante, beautés du site, victimes de leurs succès.

 

La végétation avait pris sa teinte d'automne, ce qui avec le bleu du ciel était du plus bel effet.

 

Le glacier du Tour a triste mine, tout gris et on ne peut que constater les dégâts de notre civilisation destructrice.

Ouf, j'ai retrouvé mon homme en jaune que je pensais avoir perdu, il s'était juste arrêté un moment alors que je le croyais plus haut.

Plusieurs petits lacs ponctuaient cette montée vers celui d'en haut qu'on dit Blanc

Les deux glaciers, le Tour (au fond) et Argentières, tous deux font misère;

 

Après un dernier effort, suant et soufflant, nous sommes arrivés au Lac Blanc et nous salivons déjà à l'idée de la croustade... 

Manque de bol, on ne mange que sur la terrasse, ce qui n'est pas en soi un problème, mais de croustade, point : une fenêtre ouverte et deux locaux plus deux asiatiques préparent des plateaux avec ce qu'on commande. Ne soyons pas chien, ce n'est pas mauvais du tout ! Et l'amabilité est au rendez-vous et au moins on a même trouvé une table rien que pour nous.

Après un bon repos dans ce cadre, certes un peu trop peuplé mais très beau, nous redescendons en faisant très attention de ne pas déraper. Le nuage grossit au-dessus du Mont. Deux dames de 80 ans et originaires de la région nous ont dit qu'au début où elle venaient, la piste était herbeuse et donc beaucoup moins casse-gueule.

 

 

 

 

Retour à la Flégère où nous avons repris le téléphérique.

 

La conclusion de cette très belle randonnée néanmoins est que Chamonix est un lieu où il ne faut surtout pas venir en week-end. Nous pensions que fin septembre il y aurait moins de monde. Nous avons donc clôturé définitivement cette remontée au Lac Blanc et pour la croustade..............

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