Si je ne voulais pas crouler de fatigue il me fallait m'entraîner à porter un sac.

Se faire les muscles des jambes, du dos et des épaules est primordial

pour qui veut voyager au long court.

3 heures de marche tous les deux jours me semblaient une bonne moyenne,

sachant que je marcherais parfois 6 à 7 heures d'affilé.

 

Cette croix à Saint Maurice fut le signal du départ.

Beaucoup de forêts un peu monotones

mais tout de même ponctuées de tapis de primevères.

Souvenirs de la guerre de 39/45 qui fut si meurtrière 

pour les maquisards de cette région.

Ici, il me fallait choisir : les panneaux semblaient indiquer la droite,

mais très vite je me suis rendue compte de mon erreur :

je ne souhaitais pas entamer le tour du Valromey 

mais plutôt le balcon du Valromey.

Les deux chemins se rejoignant d'ailleurs plus loin.

La carte est donc toujours d'un bon secours.

Mira dans les primevères

Cette chienne a pris l'habitude quand elle croise un reste d'animal: vertèbres,

colonne vertébrale ou autre de me l'apporter pour m'en faire cadeau.

Délicate attention. Cette fois ce fut un crâne. Bien entendu, je la remercie vivement!

Après la forêt, j'ai retrouvé des paysages plus ouverts et donc plus photogéniques.

En face, le plateau de Retord.

Vers la chaîne alpine

Ici, ces pierres s'appellent des planchets, elles sont d'une seule pièce

et la route en était bordée de chaque côté, en plus ou moins bon état.

 

A Vogland, une belle surprise : des nivéoles

Une dame rencontrée voulait absolument que j'en cueille 

mais ça m'était impossible de les transporter.

 

Fontaine et lavoir associés

Puis ce fut la descente vers le Séran qu'il me fallait traverser

par les marmites de Turignin,

site non sécurisé. On passe au dessus de gouffres impressionnants,

quand l'eau coule en abondance.

 

Enfin, arrivée à ma destination, avec une vigne, la plus haute du Valromey.

 

Retour à l'accueil